Nos actus

Gaspard Koenig nous invite à inventer… la… lenteur…

Gaspard Koenig nous invite à inventer… la… lenteur…

Dans sa chronique pour les Échos, Gaspard Koenig rappelle que la vitesse est une invention récente. Mettons à profit le « Grand ralentissement » dont le monde fait l’expérience pour interroger la frénésie consubstantielle à la modernité.

 

Pourquoi allions-nous si vite ? Pour tenter de répondre à cette question, Gaspard s’est plongé dans la lecture de L’invention de la Vitesse de Christophe Studeny. Tout d’abord, si cette invention est récente, Studeny souligne qu’elle est apparue avant la Révolution industrielle. L’historien montre que ce désir de vitesse est un phénomène culturel contemporain des Lumières. Ses principales caractéristiques sont la recherche incessante de la nouveauté et un souci grandissant d’efficacité.

Nous avons consacré deux siècles à l’idéal de la vitesse. Nous sommes devenus des hommes pressés, en perpétuelle insatisfaction – et, par conséquent, constamment ennuyés. L’instantanéité des outils digitaux signe le point maximal de raccourcissement de la durée.

« Nous avons toute latitude aujourd’hui pour inventer ou réinventer la lenteur, sans renoncer au progrès. » Gaspard Koenig

Pour répondre aux désagréments de la vitesse, Gaspard propose non pas de revenir à la lenteur subie d’antan, mais de la réinventer sans renoncer au progrès, par un changement de paradigme social. Autrefois conspuée, la lenteur sera bientôt célébrée. Cette lenteur moderne pourrait même devenir, selon Gaspard, un fondement des politiques publiques de l’après-crise.


Pour relire la chronique, cliquer ICI.

 

Publié le 01/04/2020.
Toute l'actu
Debates
Videos
Charger + d'actu

Suscribe to our newsletter